La classe de seconde : le grand chantier de l’orientation

La nouvelle réforme du bac en accentue la démarche : c’est effectivement dès la classe de seconde qu’il faut commencer à se pencher sur son orientation post-bac. Cette classe représente indiscutablement une étape stressante du fait de la mobilisation de nouvelles compétences demandées aux élèves, mais comme c’est aussi une classe sans examen qui permet de prendre le temps de la réflexion.

Depuis l’automne 2019, les élèves de Seconde passent un test de positionnement en français et en mathématiques dans les semaines qui suivent la rentrée (en 2020, ces tests auront lieu entre le 14 septembre et le 2 octobre). Ce test est présenté comme la première étape de l’accompagnement personnalisé. Cet accompagnement a pour but d’aider les élèves dans leurs choix d’orientation.  Le programme prévoit 54 heures dédiées à cet accompagnement, organisé et pris en charge par les professeurs principaux et les conseillers d’orientation psychologues présents dans les établissements.

Sur le papier, tout est donc fait pour que les élèves commencent réellement à réfléchir à leur orientation. La réalité n’est peut-être pas aussi idyllique, néanmoins, il est important de faire comprendre à nos tous jeunes lycéens qu’un processus d’orientation sérieux prend du temps. Il faut donc qu’ils saisissent celui qui leur est alloué dans cette classe. 

C’est le moment de réfléchir sur la longueur des études, d’apprendre à se connaitre en découvrant ses forces et ses talents. Les différents salons et forum des métiers doivent être l’occasion d’aller poser des questions sur les métiers qui les intriguent, qui les interrogent ou qui les passionnent. C’est aussi le moment d’interroger ses proches ou des amis de ses parents sur les jobs et fonctions qu’ils exercent.

Nul doute qu’il faudra beaucoup de ténacité pour amener notre jeune à prendre sérieusement ce temps de réflexion mais la classe de 1ere, ses épreuves anticipées du bac, puis la classe de Terminale avec le bac et Parcousup arrivent à la vitesse de l’éclair…..cette petite anticipation pourrait se révéler payante en terme de gestion du stress en bout de course !